Stachelight et Nanana : un avenir au poil !

 Visuel StachlightPour les fans de Deluxe, et autant dire qu’ils sont nombreux, le slogan est presque devenu un adage : « si ça vous a plu, revenez moustachus ! ». Et voilà que les moustaches font légion partout où Deluxe a tracé son sillon !

 Mais cette fois, de rouge et d’or parée, la moustache 2.0 a fait son entrée dans le tout nouveau « Stache Tour » qui annonce l’avènement du prochain album, officiellement prévu pour le 22 janvier 2016. En attendant, nos 6 compères, complices et fous dingues continuent d’enflammer les salles de leur power énergie sous très haut contrôle. Car, croyez-le si vous le voulez, mais lancé sur la rampe du succès, Deluxe s’est en même temps plongé dans une hygiène de vie (presque) exemplaire. Au menu : fruits secs, bananes et sport à gogo, voilà qui a regonflé à bloc Kilo (à la batterie), Pietre (à la guitare), Pépé (au saxo), Kaya (à la basse), Soubril (aux percus), coachés par Liliboy qui sait si bien donner de la voix !

Bref, rencontrer et interviewer les Deluxe est un exercice de style autant qu’une épreuve d’endurance. Garder son sérieux, ne pas se laisser déstabiliser, extraire les propos hallucinatoires pour finalement découvrir que ces jeunes prennent très sérieusement leur destin en main… et assister avec bonheur, au fil des années, à leur ascension artistique tant méritée. Voilà qui résume, en quelques mots, le contenu fourni d’une rencontre ou plutôt de retrouvailles, à quelques heures d’un show survitaminé dont l’Espace Malraux à Six-Fours se souvient encore…

Christine

Interview Deluxe_24-10-2015

Vous êtes venus ce soir à l’espace Malraux en Tour Bus… Lorsque vous êtes venus dans le coin, au Festival des Voix du Gaou il y a 4 ans, vous n’aviez ni Tour, ni Bus ! C’est le signe extérieur de votre succès ?
Kilo : Ah ouais, c’est vrai ça ! A l’époque, on avait deux petites bagnoles pour 6 ! On a fait les choses dans l’ordre : des p’tites voitures pour commencer, puis un p’tit camion qui nous a transportés pendant 3 ans à travers toute la France…et puis un gros Bus pour repartir en tournée avec plus de dates mais moins de galères !

Le groupe existe depuis 8 ans déjà, mais quand on vous voit tous réunis, vous transpirez toujours cette même complicité,  ce fun, cette même pêche sur scène…Où allez-vous puiser cette énergie permanente ?
Kilo : C’est grâce à Lili qui est aussi notre coach sportif. Par exemple, ce matin, on s’est fait 6 kilomètres de course à pied…

…Pour de bon ? Tous ensemble ?
Kilo : Oui, pour de bon… et tous ensemble ! Y’a pas longtemps, un pote musicien nous a vus sur scène et nous a dit « mais c’est pas possible, on a joué avec vous il y a deux ans, et là vous êtes encore plus déchaînés sur scène… C’est quoi votre potion magique ? ». Et en fait, le secret, c’est qu’on s’est tous mis au sport ! (rires)

on marche au Pilate et aux bananes

Deluxe_Olympia(incrédule) Donc ce n’est pas une blague…
Kilo : Non, non, pas du tout ! Sans rire, c’est vrai qu’on est bien mieux dans notre peau…
Liliboy : on marche au Pilate et aux bananes !!
Pépé : ça… et les blagues quand même aussi ! Parce qu’on aime bien rigoler !
Pietre : Et la plus grosse blague c’est qu’on s’est mis au sport ! (éclats de rires).

Mais vous faites du sport toujours tous ensemble, ou bien chacun a son programme personnalisé ?
Liliboy : le Pilate, je te dis ! On se retrouve tous chez moi et puis on écoute de la musique, j’achète de l’eau minéralisée, les garçons apportent les fruits secs, les bananes…
Kilo : on s’est inscrit au foot aussi ! On a monté une équipe et tous les lundi soirs on s’entraîne… Le mardi c’est le bowling
Pépé : Et moi je prépare le Tour de France !!

Interview Deluxe_24-10-2015(de plus en plus incrédule) Là vous commencez à ne plus être trop crédibles quand même !!
Pépé : Si ! Si ! C’est vrai je t’assure ! Je fais 20 kilomètres de vélo par jour en 45 minutes environ, et je pense que dans 2 ou 3 ans je serai prêt pour m’attaquer au Tour de France.

Si ce que vous racontez est vrai, ça va complètement à contre-courant du cliché « show bizz » ! D’habitude, au fur et à mesure qu’on monte vers le succès, on commence à picoler, à se droguer, à tremper dans quelques histoires de sexe croustillantes… bref, une vie festive et dissolue de rock star quoi ! Et vous, vous devenez des exemples de sainteté ?!
Kilo : Ben, je t’avouerais que, quand tu commences à tomber dans les pommes sur scène, épuisé de fatigue, et que tu peux plus assurer les concerts, tu commences à te poser des questions. Donc on a revu notre façon de vivre, mais aussi de travailler.
Liliboy : on ne pouvait pas suivre, à moins de faire attention à plein de choses. Alors on s’est développé un concept en quelque sorte pour nous préserver et durer…

Il faut dire que lorsque vous êtes sur scène, c’est une vraie performance physique à chaque fois…
Tous : on se donne beaucoup, et on s’est pris en main pour ça. Mais bon, pour être honnête, on n’est pas non plus des moines !!

nous, on aime bien l’idée du « brique par brique ».

Petite rétrospective discographique : il y a eu d’abord l’EP « Polishing Peanuts » en 2011 sur lequel vous avez vraiment commencez à construire votre notoriété et  votre succès. Puis « Family Show » en 2013 et  bientôt « Stachelight ». Mais avant de parler de ce prochain nouvel album, dites-nous déjà comment le premier a grandi ?
Pietre : Ben plutôt bien ! On est toujours surpris de retrouver nos morceaux dans des pubs  ou autres génériques télé. Honnêtement, “Family Show” n’a pas fait un gros buzz à sa sortie mais il a plutôt finalement bien vécu en faisant son petit bonhomme de chemin sans tomber dans les oubliettes…
Kilo : C’est vrai qu’on a connu un gros engouement sur notre premier Ep car il y avait l’effet de découverte. Mais quand on compare « Polishing Peanuts » avec « Family Show », on se rend compte qu’on a beaucoup travaillé cet album, et le retour qu’on en a souvent  c’est qu’il est  un peu trop réfléchi. Avec du recul, c’était normal car on voulait montrer ce dont on était capable, et on reste très fiers du travail accompli.

Quand on connaît un succès aussi fulgurant et qu’on n’y est pas forcément préparé, ça fait souvent tourner la tête ! D’où mon étonnement à vous voir si équilibrés, dans tous les sens du terme…
Pépé : On ne peut pas dire que le succès a été fulgurant, au contraire, il est plutôt progressif. Il n’y a pas eu de choc ! Les choses se sont finalement déroulées assez logiquement, sans grosses surprises… à part l’accueil du public qui nous a tout de suite fait confiance !
Kilo : Et puis nous, on aime bien l’idée du « brique par brique ». Mais c’est vrai aussi que depuis le début de notre histoire, on a eu de la chance…

Deluxe_22-10-2015_01 (28)La chance ? Une chance plutôt bien provoquée quand même !
Kilo : Un an avant la sortie de Polishing Peanuts, on jouait encore dans la rue ! Et puis Chinese Man Records nous a découverts, a trouvé ça cool, nous a signé pour l’Ep, et quand il est sorti, on a eu 3 millions de vues sur « Pony » en très peu de temps. On a fait Taratata… on est arrivé comme ça sur Paris sans trop réaliser ce qu’on faisait là ! Bref, il y a quand même une histoire de chance !

Juste un petit aparté : quand tu dis que vous veniez de la rue, vous y retournez un peu ces temps-ci ?
Kilo : Oui, on fait des petits « Acoustik Moustache » ou des One Shot Moustache…

Et vous faites ça parce que la rue vous manque ?
Kilo : Ouais, grave ! L’autre fois, on s’est fait un délire : on s’est envoyé un message et on s’est donné rendez-vous à 10 heures au centre-ville d’Aix-en-Provence. On s’est pointé avec deux instrus, les gens se sont agglutinés en l’espace d’une minute, un truc de malade ! On était tout content d’avoir revécu ça et on s’est rendu compte à quel point ça nous manquait. On aimerait y retourner plus souvent, et d’ailleurs on est en train d’y réfléchir.

Donc ça pourrait devenir un concept à proposer de temps en temps…
Kilo ; je t’invite à aller voir sur notre chaîne Youtube où il y a des Acoustik Moustache. En fait, on joue en acoustique dans des lieux un peu insolites. On l’a fait dans le bus, en ville, on se déguise, on l’a fait pour Halloween. Bref, on se marre à faire ça ! Et c’est un peu dans ce même délire qu’on voudrait aussi de temps en temps revenir à la base de notre histoire.

Pour Stachelight, c’était vraiment notre souhait de garder autant cette énergie que les imperfections du live.

Et bien revenons à l’histoire pour parler de ce nouveau show « Stache Tour » et de ce futur album « Stachelight », annoncé pour le 22 janvier 2016 ? Vous l’avez autant réfléchi que le premier, ou bien vous avez pris acte des remarques pour finalement laisser à nouveau une certaine « spontanéité » ?
Kilo : La différence de ce deuxième album par rapport à l’Ep et à Family, c’est qu’il a été totalement enregistré en prises live. On a loué un très gros studio et on s’est enfermé tous ensemble pour jouer en direct. C’était vraiment notre souhait de garder autant cette énergie que les imperfections du live. Nous en tout cas, on s’est fait vraiment plaisir. Et l’album est très homogène : il y a du hip-hop, du reggae, de la pop, du rap, de la chanson française…

En clair, vous cultivez votre étiquette indéfinissable !
Kaya : Encore plus qu’avant ! (Rires)

Deluxe_22-10-2015_01 (25)Comment ça fonctionne justement pour vos créations… Cette fusion des genres est-elle la résultante d’un travail collectif où chacun apporte ses influences diverses et variées ?
Kilo : On n’a pas vraiment de mode de fonctionnement. Sur la tournée de « Family Show », nous avons été assez productifs. Chacun a composé ses petites productions, on a fait aussi des créa instrumentales communes. Et puis au moment de poser notre idée du second album, on s’est retrouvé avec 50 morceaux ! Alors on les a tous joués et on a procédé par élimination jusqu’à ce qu’il en reste 14.
Pietre : Comme pour le premier album d’ailleurs !

Vous éprouvez vos morceaux aussi sur scène avant de prendre la décision de les garder ou de les mettre aux oubliettes ?
Pietre : Le single « Shoes » qui est sorti en octobre, on l’avait joué tout l’été en festival. On avait joué aussi d’autres morceaux du prochain album sur quelques dates pour voir un peu la réaction du public et comment les placer dans le live. Et il y a rien de mieux. D’ailleurs, l’idée du troisième album serait peut-être d’aller le faire en ville… et de le réaliser en direct avec le public de la rue…

on était des inconditionnels de ces trois artistes et lorsqu’on a évoqué l’idée d’avoir des invités sur notre nouvel album, on s’est dit : on va tenter le coup !

Et puis, la particularité de ce nouvel album c’est que vous vous êtes offert des invités de marque ! M, IAM, Nneka… rien que ça ! Ce sont des potes ? C’est vous qui leur avez demandé de venir ?
Kilo : à la base, ce ne sont pas des potes ! Mais Nous, on était des inconditionnels de ces trois artistes et lorsqu’on a évoqué l’idée d’avoir des invités sur notre nouvel album, on s’est dit : on va tenter le coup ! En ce qui concerne IAM, on a eu la chance de partager une scène avec eux et ils ont bien aimé notre trip. Quant à M,  il nous a invités dans son studio, c’était une expérience incroyable.

Et puis IAM ce sont un peu des collègues, des voisins !
Kilo : Pour des voisins, il faut savoir qu’on les a rencontrés en Chine ! Et finalement, ils ont été plus compliqués à approcher que M… Ce n’est pas parce qu’ils se prennent le chou, mais ils sont obligés de faire des choix. Pratiquement tous les jours, des mecs campent devant chez eux pour leur donner une maquette… Nous, on a été très honoré qu’ils acceptent !

Deluxe_22-10-2015_01 (21)Et comment concrètement vous avez travaillé avec ces guests ?
On a envoyé 5 titres à chacun. Ils ont choisi le titre qui leur plaisait. Ensuite, on s’est rencontré parce qu’on ne voulait pas faire de collaboration à distance. Malheureusement, on y a été contraints avec Nneka parce qu’elle est tout le temps en voyage au bout du monde. Mais pour les deux autres artistes, on a vraiment insisté pour qu’on enregistre les titres ensemble, pour vivre et échanger le moment. Ils se sont donc prêtés au jeu. Ils ont mis leur grain de sel sur les arrangements. Ils ont écouté l’album et ils ont été de très bons conseils après, sur le mix. En clair, quand tu travailles avec des mecs comme ça, tu en apprends plus en deux mois de studio à leurs côtés qu’en quinze ans tout seul dans ton coin !

Pendant que certains s’occupaient de l’album, d’autres s’occupaient de la musique du film…

Et puis, il y a eu la B.O. du film « Les Profs » ! Ça aussi c’est une autre belle aventure. Comment c’est arrivé ?
Kilo : Un truc de fou ! Pef (Piere-François Martin-Laval) allait se lancer dans la réalisation du film « Les Profs ». Il est originaire de Marseille, alors il a demandé à ses potes s’ils connaissaient des gens qui faisaient de la bonne musique. On lui a parlé de Deluxe, il nous a appelé, on s’est rencontré. Nous, on était très impressionnés parce qu’on est fan des Robins des Bois. Mais ce qui nous a fait halluciner, c’est que lui aussi était très impressionné par cette rencontre parce que sa femme et sa fille sont fans de Deluxe !! Au moment où Pef nous a sollicités pour la B.O, on était aussi sur la réalisation de « Family Show ». On a donc dû être super organisés ! Pendant que certains s’occupaient de l’album, d’autres s’occupaient de la musique du film… Mais c’était une expérience de fou !

Vous qui aimez tant cette liberté créative, là vous aviez plutôt contraints…
Kilo : Oui mais là c’est un autre travail dont l’approche est d’ailleurs super intéressante. Contrairement à l’album où, comme tu le dis, on se permet de partir dans tous les sens, là on avait une rigueur à respecter et surtout un mec à satisfaire qui savait ce qu’il voulait… ou ce qu’il ne voulait pas !

Cette autre façon de travailler la musique et la compo, ça vous aidé dans la construction du nouvel album ?
Pépé : Je pense que oui, surtout dans l’arrangement et l’intégration d’éléments qui n’étaient pas forcément évidente pour nous au début, comme les cordes, des parties bien élaborées….

Sans transition, parlons de votre clip « My Game » qui a tout juste un an aujourd’hui et pas moins de 400 000 vues ! Vous avez tourné 2 500 prises pour réaliser ce clip. Là encore un truc de fou ! C’est vous qui avez cogité la scénarisation ?
Pépé : Deux amis, Bobby notre photographe et Louana notre costumière sont venus nous donner un coup de main mais tout est fait maison. A part le clip « Daniel », où nos copains de Bruxelles ont réalisés les marionnettes, tout le reste, on le fait ! On préfère…

C’était important, à cette étape-là, de prendre notre envol et notre autonomie totale.

Il y a toujours cette volonté farouche de garder votre identité et votre indépendance…
Kilo : De plus en plus, et c’est important de le dire car ça nous a conduit à pas mal de changements. Avant, on était chez Chinese Man Records en artiste. Maintenant, on a monté notre propre label qui s’appelle « Nanana Productions » et qui produit notre nouvel album. On a signé le Tour avec une boite en co-production. C’était important, à cette étape-là, de prendre notre envol et notre autonomie totale.

Un besoin viscéral de faire ce que vous voulez, comme vous le voulez ?
Kilo : Sur l’album « Family Show », on était toujours occupé à tourner, et quand on ne tournait plus, on était un peu perdus. C’était vraiment super d’être entouré de gens compétents qui nous ont mis le pied à l’étrier, mais on avait envie de plus. On s’est rendu compte qu’on avait besoin de franchir ce pas de l’indépendance. On s’est donc lancé dans l’aventure sans rien y connaître… mais rien du tout ! On fait encore des bourdes, mais on apprend petit à petit.

Deluxe_22-10-2015_01 (17)Revenons à « Stachelight ». Qu’est-ce que vous en attendez, en espérez ? Qu’est-ce qui pourrait vous arriver de plus ?
Kilo : Là, on est en train de caler des grosses dates, des gros festivals qu’on n’a pas encore faits, du type « Les Vieilles Charrues », « Rock en Seine »….ça nous mettrait dans une autre sphère et ça serait bien !
Liliboy : Et puis on a aussi envie de voyager et d’aller jouer à l’étranger…

Et pour vous, l’étranger c’est aussi le rêve américain ?
Tous : Ah ben ouais ! Bien sûr ! Bon, on a déjà fait la Chine, Montréal, l’Italie, l’Allemagne… Et à chaque fois, on a été super bien accueillis.

Mais le drame, c’est qu’à cause de vous, le monde entier va finir par être moustachu ? (Rires).
Pépé : Ah oui grave ! On a déjà bien réussi au Portugal et franchement, les Moustaches c’est universel !!

si tu veux vraiment savoir, on s’est laissé pousser la moustache pour se taper des meufs !

Je ne vous ai jamais demandé d’où vient le mythe de cette moustache. Il y a une histoire ?
Kilo : A l’ origine, on n’était pas tous moustachus quand on s’est rencontrés, mais on avait tous envie de le devenir. Sans moustache, on se trouvait très très moche. Avec, on se trouvait plus fun !! Avant, personne nous regardait, mais là, à voir comme tu nous regardes !!! (éclats de rire général). Donc, si tu veux vraiment savoir, on s’est laissé pousser la moustache pour se taper des meufs ! (rires).

Et ça marche ?
Kilo : Bof pas trop… Là, c’est pareil, c’est brique par brique !

Et toi Lili, tu arrives à supporter cette bande de joyeux moustachus ! Ta moustache toi tu la portes sur ta jupe !
Liliboy : Oui, et maintenant, j’ai la jupe moustache 2.0 ! Là, ça ne rigole plus, on a maintenant des super costumes !
Kilo : On a travaillé avec Louana Poncet qui est notre costumière et qui nous a conçu des costumes sur mesure, un gros travail de 6 mois. On a un code couleurs, rouge et doré, qu’on n’avait pas avant et là, chaque personnage qu’on incarne sur scène est poussé au bout de son délire ! Finalement, ça n’étonnera personne…

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Découvrez toutes les photos du concert Stache Tour du 24/10/2015 à l’Espace Malraux de Six-Fours

Photos de l’interview : Quentin Evrard